La géo politique, pour la majorité de Puteaux est souvent synonyme de voyages dispendieux et de subventions irréfléchies. Pas plus. Dans notre assemblée locale, la géo politique n’est ni le point fort ni le souci premier de la majorité. Penser aux autres communes du 92 ou d’Ile de France, c’est déjà un problème, alors réfléchir à la situation politique de pays éloignés, vous pensez !

Néanmoins, vous serez surement ravis d’apprendre que vos impôts financent, pour des montants qui se chiffrent en centaines de milliers d’euros des déplacements (des seuls élus de la majorité, bien entendu) et des infrastructures dans certains de ces pays.

Dans le dernier Puteaux Info (septembre 2014) on apprend que Mm le Maire et quelques uns de ses élus UMP se sont rendus en Turquie, dans la ville d’Ankara où son maire, le très contesté Melih Gökçek l’a reçue pour le « prix de l’Europe ». Encore un « prix » pour la ville de Puteaux. Mais à quel prix ? Un prix de l’Europe dans un pays qui n’en fait pas partie, remis par un maire qui est arrivé à la politique via un parti islamiste, jouet du Président Erdogan (le triste sir qui a fait tirer sur son peuple qui manifeste toujours pour la démocratie ou qui place le droit des femmes au niveau de la cuisine et du four à pain) et qui a été ré élu avec de fortes présomptions de fraudes en mars dernier (tiens, lui aussi) puisque Melih Gökçek a recueilli 44,74%, contre 43,81% à son rival du Parti républicain du peuple (CHP), Mansur Yavas… On s’interroge sur le travail, en amont, des dossiers et notamment des choix des aides financières et des déplacements de Mm le Maire ! http://www.liberation.fr/monde/2014/03/31/le-parti-d-erdogan-revendique-la-victoire-a-la-mairie-d-ankara_991925

Ceci dit, un point (au moins) rapproche Joëlle Ceccaldi-Raynaud de Melih Gökçek qui est également un fan des équipements outranciers (et inutiles au plus grand nombre) dans sa ville et comme le dit l’article qui suit, Melih Gökçek ne recule devant rien pour assurer ses ré élections : http://www.ouest-france.fr/turquie-le-maire-dankara-veut-des-horloges-partout-1890045

Ceci expliquant peut être, cela…

Plus polémiques, encore, les 200 000 euros (vous lisez bien) que la ville de Puteaux a octroyé à la ville de Gan Yavne pour la construction d’une piscine (en plein désert !) car, on le sait, une ville sans piscine (olympique) c’est un peu comme une ville sans fontaines, on s’y ennuie terriblement…et le déplacement (pour aller contrôler les travaux, surement…) de quelques élus (dont Mm le Maire et son fils, Vincent Franchi) pour 60 000 euros que Mm le Maire a fait voter (avec 34 élus de la majorité qui ne sont pas là pour discuter, les votes sont acquis d’avance) lors du dernier Conseil municipal, malgré nos réserves et nos questions (répondues à coté, bien entendu) est en lui même un scandale. Ces 60 000 euros sont ils vraiment justifiés dans le contexte actuel que traversent nos concitoyens ? Voilà donc presque 300 000 euros que la ville de Puteaux va dépenser pour une ville d’Israël. Cet argent servirait à des hôpitaux, des écoles ou tout autre équipement de première nécessité (encore que, dans un pays à l’économie florissante, on se demande bien pourquoi Puteaux irait y financer des équipements), le sujet serait discutable. Mais, une piscine…?

Évidemment, aucun mot, aucune déclaration, aucun sous pour les palestiniens qui, après le conflit que l’on sait, pansent encore leurs plaies et doivent reconstruire leurs maisons et leurs villes, sans matériaux, sans eau (les deux étant contrôlés d’une main de fer par Israël et son gouvernement) et sans argent pendant que leurs voisins proches auront le plaisir de barboter dans la piscine…

Pour Mm le Maire et quelques élus de la majorité (qu’il faut bien remercier, en plus de leurs rémunérations) les déplacements « officiels », ponctionnés sur vos impôts sont légions, tout au long de l’année.

Le groupe EELV s’insurge de ces choix d’aides et de déplacements, à grand renfort de publicité sur le Puteaux Info et à l’aide des impôts de citoyens qui, nous n’en doutons pas, aimeraient, comme Mm Hidalgo et son Conseil de Paris l’ont initié ces derniers mois avoir le droit de regard et, pourquoi pas, le choix final des investissements réalisés avec leur argent, dans leur ville ou ailleurs !