Jeudi 25 octobre, Joëlle Ceccaldi-Raynaud convoque sa majorité et entérine une décision prise, matériellement, la veille : Maryse Chavrier, première adjointe en charge des affaires sociales et de la petite enfance est débarquée. Ses indemnités et ses délégations lui sont retirées et elle a été priée de vider son bureau. Le motif semble être qu’ elle ait accepté de rejoindre, avec Sylvie Cancelloni (conseillère municipale d’opposition de Puteaux et suppléante du Député élu en juin dernier), un Comité de circonscription créé par le député Jean-Christophe Fromantin pour l’accompagner dans l’analyse des problématiques territoriales pouvant faire l’objet d’une proposition de loi à l’Assemblée nationale.

Maryse Chavrier raconte : « Joëlle Ceccaldi Raynaud m’a appelée et elle m’a dit : C’est Jean Christophe Fromantin ou moi ! »

Apparemment, elle a choisi !

Généralement, nous ne nous mêlons pas des guéguerres internes, si récurrentes et si âpres dans la majorité UMP de Puteaux. Mais, après le « départ » des directeurs de service et la défection d’élus UMP sur le seul fait du Roi – ou plutôt, de la Reine – le groupe EELV se pose la question de la gestion de notre ville par la Maire et du bien fondé de ses décisions qui jettent des troubles dans la population de Puteaux.

Nous avons assisté, le 17 octobre dernier à un des conseils municipaux les plus affligeants qu’il nous ai été donné de voir avec des prises de parole violentes de Joëlle Ceccaldi-Raynaud; des refus de parole à Mme Marie-Sophie Mozziconacci ; un rappel à l’ordre d’une rudesse de cour d’école pour dénoncer Mm Sylvie Cancelloni dont la seule faute fut de croquer un carré de chocolat pendant les 5h du conseil municipal à l’heure du diner; le refus de Mm la Maire de parler de l’état de l’Epadesa et donc de l’avenir de certains quartiers de Puteaux…et les classiques passe d’armes entre la maire et Christophe Grébert qui, s’inquiétant des dépenses somptuaires de la mairie pour des déplacements (70 000 € pour deux voyages !) s’est vu, une fois de plus vilipendé par Mm Ceccaldi Rayanud et son soutien indéfectible dans la vindicte acide et peu constructive, son fils Vincent Franchi.

Dés le dimanche 28 octobre, le « front uni » contre le système quasi féodal de Puteaux dépassait, une fois de plus les clivages et leurs partis respectifs pour se réunir lors d’un tractage incitant à la discussion et à l’échange avec les citoyens de notre ville. Dénonçant ce fait qui n’était pas passé inaperçu après l’article du Parisien, quelques jours avant, nous avons recueilli des témoignages incisifs et sans équivoque sur le ras le bol de nos concitoyens après toutes ces affaires qui ternissent et salissent l’image de Puteaux.

Il y a encore quelques années, nous entendions autant de paroles de soutien que de discours dénonciateurs pour la majorité UMP de Puteaux; depuis plusieurs mois, plus aucun citoyen ou presque ne dit soutenir ce système et ne veut plus voir Puteaux s’étaler négativement dans les colonnes des quotidiens de notre région. Même dans les rangs des employés de mairie, de la police municipale, des médiathèque ou équipements sportifs (en catimini car avec la peur de perdre leurs emplois…), les langues se délient et racontent des années de clientélisme, d’intimidation et de favoritisme…

Il ne tient qu’à nous tous de changer ce système, vieux de plusieurs décennies et qui doit maintenant être rangé au rayon « préhistoire de la politique » dans le musée des curiosités que représente l’ex Sarkoland des Hauts de Seine !

Comme le disait un juge agissant dans les scandales politiques Italiens : « A partir du moment où vous rentrez dans le clientélisme, vous êtes dans un piège et vous n’avez pas fini de payer ! »

Dans un an et demi, le vote de toutes et tous mettra un terme à un passé obscur et clientéliste pour que notre ville, enfin, se tournent vers un futur plus juste, plus démocrate et géré par des idéaux larges et représentatifs de toute la population !